Marina Burnel est une photographe autodidacte française qui a commencé à photographier à la naissance de son premier enfant. Lorsqu’elle déménage en Jamaïque, son appareil photo devient un outil pour rencontrer des gens, et la photographie de rue, une voie pour comprendre et partager les expériences et le monde des autres.
Elle s’est connectée avec le peuple jamaïcain en capturant des hommes, des femmes et des enfants avec ses célèbres portraits bruts et spontanés. Elle s’est donné pour mission d’exposer la beauté dans la simplicité quotidienne et de faire briller une lumière de révérence sur ceux qui sont jugés et brisés parmi nous.

Elle travaille dorénavant ses œuvres sur des supports en zinc vieilli, explorant les idées du « wabi-sabi », la beauté à travers le cassé. Elle examine les complexités de la société jamaïcaine moderne et capture la ségrégation et la violence insensées avec en toile de fond un monde riche et diversifié. Elle cherche à mettre en relief les impacts du crime et de la violence sur les communautés défavorisées et à risque en embrassant diverses croyances sociopolitiques, expressions et déviations culturelles