Nahouri
2019, casque, corde et pédales, 110 x 42 x 25cm
Masque saaga
2022, phare de voiture et cordages, 95 x 40 x 20cm
Masque panongo
2022, sculpture, carrosseries, 121 x 25 x 16cm
Sindou
2019, casque, corde et pédales 2019, 130 x 38 x 30cm
Masque boouga
2022, sculpture, carrosseries, 101 x 39 x 13cm
Masque yaanka
2022, sculpture, carrosseries, 152 x 26 x 12cm
La Reine
bois, métal et fer recyclés, 80 x 62 x 30cm, 2019
La Sagesse
2015, Pneu, bois, corne, métal et fibres recyclés, 80 x 62 x 20 cm
Guerrier Shaka Zulu
cordes et métal, 200 x 90cm

Sahab Koanda

Né en 1971 à Ouagadougou. Vit et travaille à Ouagadougou. Sahab Koanda a commencé à travailler très tôt, d’abord comme main d’œuvre dans des chantiers de construction, puis comme apprenti chauffeur. Il se tourne ensuite vers le milieu artistique en commençant par le théâtre et s’initie à la danse traditionnelle et contemporaine ainsi qu’à la musique.

Il collectionne des objets çà et là, et commence très vite à les assembler et à les métamorphoser en sculptures hétéroclites, situées entre l’abstraction et le figuratif. Sahab réalise avec des carcasses de voitures divers masques, tous plus inventifs les uns les autres: des masques aux formes de balais (saaga en langue moore), chèvre (boouga), gazelle (yaanka), tresse (panongo). Il fait aussi référence à des figures emblématiques de la culture africaine comme avec le Guerrier Shaka Zulu, qui marqua la naissance du peuple Zoulou. L’aspect onirique de ses créatures est curieusement renforcé par l’aspect brut des matériaux utilisés. Détournés de leurs usages premiers, Sahab redonne à ces matériaux une seconde vie en les sublimant. A travers ses œuvres, Sahab Koanda assemble deux pôles, ordinairement antinomiques que sont la tradition et la modernité. Les œuvres de Sahab ne délivrent pas directement un message écologique mais posent une double question essentielle au devenir politique de la planète : qu’est-ce que « l’archaïque » a encore de « contemporain », et jusqu’à quel point (de non-retour) le « contemporain » peut-il mettre à la décharge « l’archaïque » ?* 

* question posée par Jean-Marc Adolphe

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