Soly Cissé

Né à Dakar en 1969, Soly Cissé est un artiste à l’œuvre protéiforme . Peintre, sculpteur, photographe, vidéaste et scénographe, son art s’étend sur divers médias : collages, peintures, installations, vidéos, sculptures…

Soly Cissé explore des voies risquées, inédites. Son œuvre est remarquable par sa graphie singulière, spontanée.

Il est sans conteste l’un des artistes majeurs du Continent Africain.

Bruce Clarke

Plasticien et photographe, Bruce Clarke est né en 1959 à Londres de parents sud-africains.

Son œuvre traite de l’histoire contemporaine notamment l’histoire de l’Apartheid et du génocide du Rwanda , de l’écriture et de la transmission de cette histoire pour stimuler une réflexion sur le monde contemporain et ses représentations.

Mounou Désiré Koffi

Né en 1994 à Buyo en Côte d’Ivoire, l’artiste plasticien Mounou Désiré Koffi est un artiste réalisant des œuvres à partir de claviers de téléphones. Son art vise à sensibiliser le public aux problématiques écologiques engendrées par la nouvelle technologie et à notre dépendance à celle-ci.

Sory Sanlé

Sanlé Sory est un photographe burkinabé, né en 1943 à Nianiagara en République de Haute-Volta.

Réalisé entre 1960 et 1985, son travail photographique « témoigne du bonheur d’une liberté retrouvée et d’une effervescence sociale et culturelle unique en son genre » Exposé aux USA et en Europe, sa réputation de grand portraitiste de Studio est fermement établie.

Mouhamadou Diop

Né à Dakar, Mouhamadou DIOP est un jeune photographe, peintre et vidéaste sénégalais.

Grand explorateur des parois tachées ou craquelées qu’il travaillait sans relâche, dans son ancienne vie de peintre en bâtiment, Mouhamadou est un adepte des « murs bavards ».

Diplômé de l’Ecole Nationale des Arts du Sénégal, son travail a fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde (Dakar, Abuja, Paris, Bruxelles, Düsseldorf, Rennes, etc…).

Il est aussi connu pour ses vidéos, présentées à la Biennale de Dakar.

Ndoye Douts

Né en 1973 à Sangalkam au Sénégal, et décédé en 2023, Ndoye Douts vivait et travaillait à Dakar.

Diplômé de l’Ecole nationale des Arts de Dakar, Mouhamadou Ndoye « Douts » recrée dans son œuvre l’univers chaotique des villes africaines. Médina, le quartier où il vivait et travaillait était sa principale source d’inspiration.

Il avait le goût du détail et son pinceau avait une force allusive qui rappelle le style des expressionnistes. Les silhouettes humaines sont volontairement suggérées par les contours flous, négligés.

Exposé à Beaubourg en 2005 lors de l’exposition Africa Remix, Douts était également vidéaste et a été primé pour un film d’animation ; « Train-train Médina ».

TCHIF

Né en 1974 au Bénin, TCHIF, de son vrai nom Francis Nicaise Tchiakpe est un artiste autodidacte qui compose des toiles très colorées donnant l’impression de survoler des paysages anciens, tel un archéologue.

Il partage l’idée de Kandinsky sur l’art abstrait: « La forme est l’expression extérieure du contenu intérieur ».

Il a été invité dans le monde entier à présenter son travail (Brésil, Hollande, France, Allemagne, Belgique, Portugal, Japon, etc.). Le Musée national de l’art africain( Smithsonian ) à Washington l’a exposé récemment.

Mamadou Cissé

Né en 1960 au Sénégal, Mamadou Cissé est un artiste autodidacte ayant toujours pratiqué le dessin. 

Sous son trait, naissent des ensembles urbains. Vus du ciel, ils sont articulés autour d’axes de circulation dans un savant jeu de perspectives.

Les yeux de cet artiste urbaniste s’élèvent vers les hauteurs, vers ces espaces que l’homme a peu à peu conquis. Ses dessins exécutés au moyen de stylos et de feutres colorés deviennent des manifestes de villes rêvées.

Marcel Kpoho

Marcel Kpoho est un sculpteur du Bénin, pays qui est l’épicentre de la religion Vaudou.

Ce système de pensée ancien relie l’Homme à ses ancêtres depuis plusieurs siècles et par-delà les continents.

Marcel Kpoho revient aux bases du vaudou et questionne l’existence de l’homme, son identité, le principe de transmission de génération en génération.

La matière de son travail est le pneu de moto. D’un noir profond, mystérieux, lumineux, il est décliné en masques et en grands personnages au bord de l’abstraction qui nous plongent dans les profondeurs de l’être.

DOFF

Appolinaire Guidimbaye, dit DOFF né en 1983 à N’Djamenah, au Tchad est un artiste plasticien et scénographe autodidacte.

DOFF qui souhaite au départ être mécanicien deviendra artiste.

Il s’initie très jeune à la marqueterie et devient vite expert dans l’assemblage des métaux. Dans ses premières œuvres, l’artiste récupère toutes sortes d’objets, tels que des perles, des journaux mais aussi des circuits électriques.

Sa démarche artistique est basée sur le recyclage. Aujourd’hui, il récupère des douilles près de champs de tirs afin de dénoncer les ravages des conflits internes des pays africains et des morceaux de paxalu pour alerter sur la pollution.

Christophe Sawadogo

Né en1972 à Tikaré, Burkina Faso,  vivant et travaillant dans son pays d’origine, Christophe Sawadogo est un artiste peintre renommé.

Sa première vocation était de devenir médecin, puis critique.

C’est finalement vers les arts plastiques qu’il s’orientera.

La passion de l’écriture ne l’a  jamais quitté. Cet artiste épris de mots, de poésie et de calligraphie n’a cessé de parsemer son œuvre picturale de phrases, de fragments et de lettres.

Fusionnant sur la toile couleurs et graphies, il crée des œuvres où la fluidité de son trait s’allie à une brillante palette de couleurs. Ici tout est suggéré, murmuré dans une brume d’intranquillité.

Malick Sidibé

Né en1936 à Soloba au Mali et décédé à Bamako en avril 2016, Malick Sidibé est considéré comme l’un des photographes majeurs du XXème siècle.
De l’œuvre de Malick Sidibé on connaît d’abord les photographies de reportage, prises dans les surprises-parties organisées par des jeunes gens friands de musique et de liberté alors que le pays se prépare à l’indépendance. En 1962, il ouvre le « Studio Malick » à Bamako. Le portrait réalisé en studio va constituer la majeure partie de son travail. On vient de partout pour se faire tirer le portrait par l’ »Oeil de Bamako »…
Remarqué aux premières Rencontres de la Photographie de Bamako, il est exposé à la Fondation Cartier à Paris, puis dans les grandes galeries et musées du monde entier. Il reçoit le prix Hasselblad en 2003 puis le Lion d’or à Venise en 2007.

Un an après son décès, la Fondation Cartier lui rend hommage à travers «Mali Twist», une exposition rétrospective de ses plus belles photographies organisée à Paris du 20 octobre 2017 au 25 février 2018.

Boubacar Touré Mandémory

Né à Dakar en 1956, Boubacar Touré Mandémory fait partie de la génération de photographes qui a émergé dans les années 80 à une époque où la photo de portraits en studio a cédé sa place à la photographie documentaire et au reportage.

Furieusement indépendant il a été, paradoxalement, le catalyseur de nombreuses initiatives collectives : agences de presses privées, service photo de l’agence panafricaine de presse, mois de la photo de Dakar…
Chez lui ni misérabilisme ni folklore.
Le pêcheur, le Sdf, l’ouvrier sont magnifiés par un regard rempli d’amour et du désir d’exposer la puissance visuelle qui transpire de l’Afrique.

Chez lui la beauté d’une image est indissociable de l’histoire qu’il veut nous raconter.

Catherine Olivier

Née en 1963 à Beaupréau, Catherine Olivier vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris et des Beaux-arts d’Angers, elle se consacre aux arts visuels à partir de 2007.
L’artiste insiste sur la transparence comme état transitoire entre monde intérieur et monde extérieur, comme un filtre qui éloigne et rend les choses impalpables, immatérielles…
On trouve, dans son travail, à la fois l’idée du mouvement, du fugitif, du flottement de la rêverie et de l’obsession de la vision.

Christophe

Né en1963 à Paris, vivant et travaillant dans sa ville d’origine, Christophe est un « sculpteur de poésie ». Il use de matériaux bruts et les assemble avec grâce. Il a une prédilection pour les actions simples qui nous ramènent à des gestes élémentaires, ceux de l’atelier prolongeant ceux du monde du travail.
Christophe expose ici de nouvelles sculptures s’attardant davantage sur la figure humaine et travaillant moins le volume que la finesse, la légèreté et l’allongement de ses figures.
« Rendre au monde la sérénité, la douceur, le calme et la volupté » : tel est son programme.

Francklin Mbungu Wabonga

Né en1972 à Kinshasa, vivant et travaillant en République du Congo, Francklin Mbungu est un artiste surprenant de la scène contemporaine congolaise. Fils d’antiquaire, il démarre une carrière d’agent d’artistes pour s’orienter ensuite vers l’art contemporain en creusant un sillon personnel, loin des traces des grands maîtres de la peinture populaire congolaise. Francklin joue du ciseau, et de la colle… Il crée des découpes particulières dans des feuilles de papier de toutes couleurs, et opère des collages sur des cartons rigides.
Des personnages émergents, des histoires se racontent…

Marina Burnel

Marina Burnel est une photographe autodidacte française qui a commencé à photographier à la naissance de son premier enfant. Lorsqu’elle déménage en Jamaïque, son appareil photo devient un outil pour rencontrer des gens, et la photographie de rue, une voie pour comprendre et partager les expériences et le monde des autres.
Elle s’est connectée avec le peuple jamaïcain en capturant des hommes, des femmes et des enfants avec ses célèbres portraits bruts et spontanés. Elle s’est donné pour mission d’exposer la beauté dans la simplicité quotidienne et de faire briller une lumière de révérence sur ceux qui sont jugés et brisés parmi nous.

Olivier Sultan

Artiste, galeriste, critique et photographe, Olivier Sultan recompose ses sculptures et tableaux en seconde vie, en « second hand » insolite.
Soustraire le sacré, en alléger le monde, que le monde disparaisse et revienne dans ces si petites choses, ces totems faits de bric et de broc, ces trois fois rien qui nous fascinent jusqu’au rire.

Evans Mbugua

Né en 1979 à Nairobi, Evans Mbugua vit et travaille à Paris. Au départ, il y a la contemplation des vitraux. Leur transparence, leur lumière, l’émotion qu’ils génèrent. Evans Mbugua s’essaie à la peinture « sur verre », ou « sous verre » comme on dit de la tradition Souwère du Sénégal, tradition qu’on retrouve également dans son Kenya natal.
Pour lui, un portrait est la trace, le souvenir de chacun de ces amis, de cette humanité des liens, aussi ténus et fort que ses points d’huile sur le plexiglas. Des moments intenses, qui se rappellent à lui, têtus, souvent après coup. Représenter en un portrait toutes les facettes d’une personne.